Lorsque l’on envisage de démarrer une entreprise, il est important de choisir sous quel statut l’on veut démarrer. Ce choix est assez complexe à faire parmi les différents statuts d’entreprise qui existent. Lisez cet article pour tout découvrir sur le statut du portage salarial.
Plan de l'article
Pourquoi opter pour le statut du portage salarial ?
Avant toute chose, il urge de dire ce que c’est que le portage salarial. L’on entend par portage salarial, une relation contractuelle tripartite entre l’entrepreneur, le MITC (fournisseur/employeur) et l’entreprise cliente.
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Le but d’un tel emploi est d’apporter une solution qui se trouve entre le statut d’indépendant et celui de salarié. En effet, l’entrepreneur aura à choisir ses clients et négocie ses propres tarifs, sans l’intervention de la compagnie de portage. Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez faire des recherches.
Il faut noter que la relation tripartite implique deux contrats. Il s’agit en premier lieu d’un contrat de travail entre l’entrepreneur et l’entreprise de portage. Il s’agit ensuite d’un contrat de prestation de services entre l’entreprise cliente et l’entreprise de portage.
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En tant qu’entrepreneur, vous aurez donc à exécuter un service pour le compte de l’entreprise sans être engagé. En terme plus clair, vous aurez à rechercher et à négocier des missions avec les entreprises clientes. Votre négociation englobe les modalités d’exécution, de la durée et des prix de la mission.
Une fois les négociations conclues, il adresse par la suite à une entreprise salariale avec laquelle il signe un contrat de travail. Dès cet instant, il devient salarié et bénéficie de la protection sociale de ce statut. En contrepartie, il verse une partie du chiffre d’affaires à la société de portage sous forme des frais de gestion.
Au vu de tout cela, opter pour le portage salarial offre aux professionnels la flexibilité d’un indépendant et la sécurité d’un salarié. En plus de cela, il permet à un entrepreneur de démarrer son activité sans prendre assez de risques.
Par ailleurs, ces autres avantages sont entre autres :
- Économie de temps et des efforts ;
- Liberté du travailleur indépendant ;
- Sécurité d’un employé ;
- Entreprise sans risques.
Quel statut juridique faut-il choisir pour son entreprise en tant qu’entrepreneur ?
Au nombre des quatre statuts juridiques pour les entreprises qui existent, un seul vous conviendrait le mieux en tant qu’entrepreneur. Il est question de l’entreprise individuelle. En effet, les entreprises individuelles sont la forme juridique la plus courante pour les petites entreprises. Cela s’explique par plusieurs raisons.
Tout d’abord, sur le plan de la fiscalité, une entreprise individuelle possède une fiscalité de passage. L’entreprise elle-même ne produit pas de déclaration de revenus. Mis à part cela, sur le plan de la responsabilité, le propriétaire de l’entreprise individuelle à une responsabilité personnelle illimitée pour toute responsabilité encourue par l’entreprise. Pour atténuer ce risque, vous pouvez faire recours à une assurance et des contrats solides.
Par ailleurs, sur le plan de la formation, l’entreprise individuelle est la façon la plus simple de faire des affaires. Les coûts de création d’une entreprise individuelle sont très faibles et demandent très peu de formalités.
Pour conclure, faire le choix du statut juridique d’une entreprise individuelle vous profite plus en tant qu’entrepreneur. Vous avez la facilité d’établir un bon marché. En tant que jeune entrepreneur, vous avez le contrôle absolu sur votre entreprise.
Toutefois, ne perdez pas de vue que ce statut juridique aura à également des inconvénients. En réalité, en tant que propriétaire, vous avez une exposition personnelle illimitée au risque. Ce qui veut dire que vous êtes responsable de toutes les inquiétudes de l’entreprise. En plus de cela, généralement, les investisseurs n’investissent pas dans une entreprise individuelle.
Les avantages et inconvénients de l’auto-entrepreneuriat
Le statut d’auto-entrepreneur est de plus en plus populaire ces dernières années. Il a été créé pour faciliter l’exercice d’une activité lucrative indépendante à petite échelle, tout en bénéficiant de formalités administratives et fiscales simplifiées.
L’avantage majeur du statut d’auto-entrepreneur est la simplicité des démarches administratives et fiscales nécessaires pour créer son entreprise. Effectivement, il suffit de s’enregistrer auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent et de déclarer ses recettes chaque mois ou trimestre selon le choix initial.
Les auto-entrepreneurs ne paient pas leurs cotisations sociales sur leur chiffre d’affaires mais sur une assiette forfaitaire calculée en fonction du chiffre d’affaires réalisé dans le mois ou le trimestre écoulé.
Toujours dans un souci de simplification administrative, les auto-entrepreneurs n’ont pas besoin de tenir une comptabilité compliquée : ils doivent simplement conserver leurs factures et justificatifs pendant trois ans.
Malgré ces avantages indéniables qu’offre ce régime particulier aux travailleurs indépendants, il existe aussi quelques inconvénients inhérents à ce statut :
Le régime d’auto-entrepreneur impose un plafond de chiffre d’affaires qui varie selon le secteur dans lequel vous exercez votre activité professionnelle.
L’auto-entrepreneur engage sa responsabilité personnelle pour les dettes liées à son entreprise, sans distinction entre ses biens personnels et professionnels.
Ce statut peut parfois être considéré comme moins professionnel qu’une véritable entreprise, ce qui peut poser problème lorsqu’il s’agit d’avoir des relations avec des clients ou des fournisseurs exigeants.
Tout en étant très avantageux pour les entrepreneurs individuels, le statut d’auto-entrepreneur présente aussi quelques limites auxquelles il faut faire attention avant de se lancer dans cette voie.
Comment choisir entre SAS, SARL et EURL pour sa création d’entreprise ?
Au-delà du statut d’auto-entrepreneur, il existe de nombreux autres choix possibles pour les entrepreneurs qui souhaitent lancer leur entreprise en France. En général, la plupart des entreprises sont créées sous forme de sociétés commerciales telles que la SAS, la SARL et l’EURL. Mais comment choisir entre ces différents types de sociétés ?
La SAS, ou Société par Actions Simplifiée, est une forme juridique très populaire en France car elle offre une grande liberté contractuelle aux fondateurs ainsi qu’une protection financière personnelle. Les avantages d’une SAS comprennent :
• Une grande flexibilité dans l’aménagement des droits et obligations des actionnaires ;
• Un conseil d’administration simplifié avec au moins un Président/Directeur Général ;
• Aucune exigence minimale quant aux apports initiaux ou à la répartition du capital social.
• Des coûts administratifs plus élevés que ceux liés à certaines structures ;
• L’impossibilité pour les membres dirigeants (Président/Directeur) de bénéficier du régime général de sécurité sociale ;
• L’exigence formelle relative aux ordres du jour lors des assemblées générales ordinaires annuelles.
Quant à la SARL, c’est une structure souvent choisie par ceux qui cherchent à créer leur propre petite entreprise mais qui ne veulent pas supporter tous les risques financiers. Les avantages d’une SARL incluent :
• La protection des biens personnels des associés en cas de problèmes juridiques ou financiers ;
• Des formalités administratives et fiscales moins complexes que pour une SAS ;
• Le faible montant du capital social requis, qui peut être limité à un euro symbolique.
• L’obligation d’avoir au moins deux associés fondateurs ;
• Rigidité dans l’aménagement des droits et obligations des associés ;
• L’impossibilité pour les membres dirigeants (gérants) de bénéficier du régime général de sécurité sociale.
L’EURL, ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée est une version simplifiée de la SARL. Elle ne nécessite qu’un seul fondateur mais offre les mêmes protections légales que sa forme plus complexe. Les avantages d’une EURL incluent :
• Une grande simplicité quant aux démarches à effectuer lorsqu’on est seul actionnaire ;
• Aucune obligation minimale relative aux apports initiaux ou à la répartition du capital social ;
• Même si l’EURL possède un gérant unique, celui-ci est éligible au régime général de Sécurité Sociale s’il y exerce son activité professionnelle principale.
• La responsabilité illimitée du fondateur de l’entreprise pour les dettes liées à son activité professionnelle ;
• L’impossibilité de modifier facilement la structure juridique en cas d’évolution future.
Le choix entre une SAS, SARL ou EURL dépendra des circonstances particulières dans lesquelles vous voulez créer votre entreprise. Pensez à bien vous renseigner sur chaque option avant de prendre une décision éclairée !